Une approche innovante de co-création - phase 1
Une étape décisive
L’avenir du Jardin des Nations au Grand Morillon se dessine petit à petit au gré des différents ateliers d’échange et de dialogue avec les professionnels de l’aménagement urbain, les associations concernées, le propriétaire du terrain (Seraina Investment Foundation), les voisins et le grand public. Une étape décisive s’est déroulée le 10 novembre au Jardin avec la restitution publique des premières intentions issues de la concertation des 6 premiers ateliers organisés depuis fin août.
RCR Arquitectes
Ateliers de co-création et de restitution
Temps fort de cette restitution, la présentation des 4 grands principes retenus pour l’élaboration de l’image directrice :
1. Un lieu ouvert en relation au contexte environnant
2. Un espace poreux, un site traversé avec des connexions vertes
3. Un sol vivant, arboré avec 55% de pleine terre
4. Un projet avec plusieurs unités bâties assurant une véritable diversité des usages
En résumé, il s’agira de développer un projet qui fait le lien avec les quartiers voisins et propose une véritable interconnexion physique et programmatique (cheminements piétonniers et cyclables + espaces publics + poches vertes + rez-de-chaussée animés) tout en considérant le respect des normes de sécurité des organisations internationales. Le Jardin des Nations portera bien son nom avec un couloir de biodiversité traversant à l’est, un Jardin des Morillons au sud, un parc paysager à l’ouest et une large clairière au centre, soit un espace généreux intégrant la conservation de la végétation actuelle et un aménagement simple que pourront librement s’approprier les employés de la Genève internationale ou les Genevois pour pique-niquer, se détendre ou faire une pause dans la verdure sous les grands arbres.
Proposition illustrative de l’agencement du projet
A ce sujet, les arbres du Jardin seront conservés et de nouvelles essences seront plantées en profitant d’une pleine terre largement majoritaire puisque seuls 12’000 m2 seront bâtis, soit un gros quart de la surface disponible. La végétalisation des toitures et l’aménagement d’un potager urbain seront également possibles, en envisageant l’hypothèse que ces points soient inscrits de manière contraignante dans les documents officiels.
Autre axe majeur de cette co-construction exprimé par les participants : la nécessité que cet espace soit enfin un lieu vivant, convivial, interactif et attractif pour tous les acteurs de la communauté internationale et locale (habitants des quartiers voisins, voire au-delà). Qu’ils puissent y trouver des possibilités de s’y détendre, de se rencontrer et d’échanger, des services de proximité, boire un verre et se restaurer. Le Jardin des Nations devra répondre à ces attentes avec des principes d’aménagement qui feront harmonieusement cohabiter des espaces réservés aux besoins des organisations internationales, un pôle culturel, des services de proximité, des espaces à usage polyvalent ouverts au public et des commerces et services traversant et transparents.
Cette restitution publique vient donc clore la 1ère phase de co-création, elle prendra en compte les remarques et les interpellations exprimées ce 10 novembre. Désormais, les autorités cantonales et communales compétentes vont travailler avec le développeur sur l’élaboration du projet de PLQ avant de nous retrouver pour une nouvelle phase de consultation publique, sur la base de ce document, début 2022.
D’ici là, l’urbanisme transitoire du Jardin des Nations continuera d’accueillir le public pour sa programmation culturelle qui enchante les visiteurs, boire un verre ou profiter des légumes du Potager des Nations. N’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter pour rester informé des actualités du Jardin des Nations et des ateliers de co-création.